On ne déplorera jamais assez la volonté manichéenne des idéologues politiques, religieux, scientifiques et autres, de diviser les gens en « bons » et en « mauvais ».
Il n'y a pas d'un côté, les monothéistes en état de grâce et de l'autre, les païens et non-croyants voués à l'enfer.
Ou d'un côté, les braves travailleurs honnêtes et de l'autre, les méchants patrons pleins de vices.
Ou encore, de valeureux et instruits représentants de l'ordre sanitaire s'opposant aux « complotistes », « antivax », « pro-médecines naturelles », etc, définis comme diaboliques ou stupides, et, en tout cas, nuisibles.
Il y a l'humain, avec dans chaque catégorie une immense diversité de caractères et de situations. Et parfois, les apparences peuvent être trompeuses.
Il faudrait en tenir compte par principe, se méfier des anathèmes et rejeter d'emblée les jugements expéditifs.
Mais détester « l'autre » est un exutoire si apprécié que personne ne se rebelle contre ces classifications primaires, facteurs de clivage et de haines.
La société créée elle même le "Bien" et le "Mal"...
RépondreSupprimerMais alors pourquoi dans ton roman tu parles de Mal ?
Question très pertinente ! :-) Le ressort de la fantasy, c'est généralement la lutte du Bien contre le Mal, un affrontement auquel les lecteurs adhèrent volontiers. Dans mon roman, j'insiste beaucoup sur le fait que Bien et Mal cohabitent partout, et qu'il faut se garder de tout manichéisme. Mes héros combattent "le Mal absolu", incarnant l'essence de la cruauté, de la volonté de destruction, telles qu'elle se rencontrent rarement en un même individu.
SupprimerJe vois donc c'est là qu'on y voit totalement l’œuvre fictionnelle ;)
SupprimerExactement ^^
SupprimerLe yin et le yang :)
RépondreSupprimerOn a tous une part d'ombre et de lumière en nous.
Certains sont juste trop hypocrites ou bien pensants pour se l'avouer.
Pourtant, personne n'est parfait, on le dit souvent...
On a tous des qualités, des défauts. Je ne sais plus trop dans quel blockbuster américain j'avais entendu ça étant gamine, mais le héros disait que le monde n'était ni noir ni blanc à ses yeux. Juste horriblement gris.
Le "horriblement" est contestable d'ailleurs. Pour ma part, j'y vois juste une richesse, une diversité, résultant de l'entrelacement de deux notions antagonistes.
Je suis d'accord !
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