Je
m'insurge toujours quand j'entends exprimer la haine des politiques -
un excès très en vogue.
D'abord, il faut bien des volontaires pour
gérer la collectivité ; or je connais peu de gens qui
accepteraient d'assumer ces tâches-là, dévoreuses de vie et payées
d'ingratitude.
Le pouvoir corrompt peut-être - sans doute. Mais pour
quelques stars politiques détenant un réel pouvoir, il est une
foule immense d'humbles élus qui œuvrent bénévolement au bon
fonctionnement des moindres rouages du pays et à la bonne santé de
la démocratie.
Rendons plutôt hommage à ces besogneux mal-aimés,
motivés par le louable désir d'apporter leur aide ou d'exprimer
leurs convictions. Quand je les vois ramer contre vents et tempêtes,
j'éprouve de la reconnaissance.
Et j'aime la politique parce que
même si ses représentant y échouent trop souvent, elle incarne
l'art de faire vivre les Hommes ensemble et d'inventer des solutions
d'avenir.
En
revanche, je ne l'aime pas quand elle offre le spectacle navrant des
faiblesses humaines : l'avidité, la duplicité. Ou la lâcheté,
la compromission. Ou encore la médiocrité absolue de
l'égocentrisme.
Mais soyons réalistes : pourquoi les hommes et femmes politiques seraient-ils globalement meilleurs ou pires que la moyenne des autres ? Certains sont meilleurs. D'autres, pires. On retrouve en politique la même proportion de gens de bonne volonté et de profiteurs du système que dans tous les domaines, à chaque niveau.
Ce que l'on reproche si âprement à l'animal politique, c'est sa condition humaine ! Alors résistons à la tentation de faire de nos représentants des boucs émissaires pour tous les maux de la société. Ils ne font que refléter nos propres imperfections...
Mais soyons réalistes : pourquoi les hommes et femmes politiques seraient-ils globalement meilleurs ou pires que la moyenne des autres ? Certains sont meilleurs. D'autres, pires. On retrouve en politique la même proportion de gens de bonne volonté et de profiteurs du système que dans tous les domaines, à chaque niveau.
Ce que l'on reproche si âprement à l'animal politique, c'est sa condition humaine ! Alors résistons à la tentation de faire de nos représentants des boucs émissaires pour tous les maux de la société. Ils ne font que refléter nos propres imperfections...
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