Le
grand souci des auteurs autoédités, c'est bien sûr de trouver des
lecteurs.
Après
avoir testé pendant près de deux ans les différents moyens de
se rendre visible, je vais aujourd'hui, comme promis il y a quelques mois, vous exposer le résultat de
ces expériences.
Attention, mes conclusions n'engagent que moi, et
peut-être certaines approches qui m'ont paru sans intérêt
donneront-elles des résultats dans votre cas précis.
1)
FAIRE DE LA PROMO SUR FACEBOOK
Le
profil
Au
commencement était le profil. Oui, mais !… Facebook ne se contente pas de faire la chasse aux profils sous pseudo ou nom d'auteur, il
clôture aussi ceux où se déroule une activité commerciale :
la pub d'auteur doit être réservée à votre
page auteur ou à celle(s) dédiée à votre ou vos ouvrages. À
partir de ces pages, vous pouvez sans problème partager sur votre profil
et dans des groupes.
Les
pages
Page
auteur seulement, ou page(s) livre(s) aussi ? Beaucoup de
pionniers de l'édition recommandent de se contenter d'une page
auteur pour simplifier sa communication : time is money…
Mon approche est différente.
Comme
je répugne à partager dans les groupes de promo, poster dans ma
page auteur ET dans une page livre permet à ma publication d'apparaître dans le
fil d'actualité à 2 reprises (3 avec le partage sur le profil) : une manière de communiquer davantage sans pour autant se rendre trop omniprésent.
Je
vais plus loin en matière de pages livres. Comme j'écris dans des genres et thèmes extrêmement variés, une page livre par univers,
sinon par opus, me paraît indispensable.
J'ai donc créé une page livre pour
ma saga Élie et l'Apocalypse, une page pour mes Apéribooks, une page pour ma trilogie
littéraire Marges forcées (Les
émigrés, Autant en emporte le chergui
et la suite à venir), une page pour Zone franche (qui se rapporte à cette trilogie mais en est un dérivé plus
« romance »), une page pour mon feuilleton Au
bonheur des dames, une page pour
mon feuilleton Toscan…
C'est beaucoup plus de travail, il est vrai, mais cela permet aux différents amateurs de s'y retrouver.
Les
groupes
Est-il
opportun de créer soi-même un groupe ? Beaucoup d'auteurs le font, par
calcul ou par goût. Groupe réservé à vos fans ou groupe d'intérêt
général, tout dépendra de la notoriété de votre livre et de vos
motivations.
Quelques
auteurs se contentent de créer un groupe exclusivement dédié à leur ouvrage ;
je pense qu'il faut avoir une importante communauté de lecteurs pour
pouvoir se le permettre sans risquer que cela soit contre-productif.
Certains
créent des groupes de promo. Parfois dans le but d'y mettre en
avant, plus ou moins discrètement, leurs propres ouvrages. La
plupart, en revanche, se donnent la peine de fonder et gérer un groupe de promo pour mettre une vitrine de plus à la
disposition de tous les auteurs. Au fur et à mesure de leur
découverte, j'ai listé ces groupes de promo sur mon blog, ici, avec des
liens cliquables pour vous faciliter la tâche. (Malheureusement, la liste n'est plus à jour.)
Préoccupée
de contribuer à faire avancer les choses pour les indés, je me suis
attachée par ailleurs à créer de si nombreux groupes d'intérêt général que
c'est devenu un sujet de plaisanterie. Voici la liste.
Mes groupes dans leur ensemble s'adressent à tous les intervenants du monde du livre, des
blog'litt aux prestataires de services, mais en restant centrés sur
la blogosphère littéraire, l'indésphère et la micro-édition.
La promo dans les groupes facebook est-elle efficace ? Je vais
vous faire une réponse de Normand : oui et non.
Oui,
si vous vous attachez à faire une promotion très régulière et, surtout, originale : vous finirez par vous faire remarquer
et susciter lectures, chroniques et commentaires.
En mars 2016, j'ai eu la curiosité de tester ladite démarche. Zone franche y a gagné une belle visibilité, en partie grâce à un « battage » en règle dans les groupes de promo facebook. Cette expérience m'a convaincue que cela
peut vraiment fonctionner, surtout couplé à une promotion alléchante.
Non,
si vous ne procédez pas avec méthode et régularité, en publiant
dans de nombreux groupes ; ou si vous vous contentez de partager, sans adjoindre un commentaire apte à éveiller l'intérêt. Soyez drôle, provocateur, sentimental, peu importe, mais soyez sincère, soyez vous-même, lâchez-vous !
Diverses
circonstances peuvent donner lieu à un partage massif dans les groupes
facebook de promo :
L'annonce
d'une parution peut
attirer l'attention, surtout si l'ouvrage relève d'un genre
apprécié comme la romance ou le thriller, ou représente la suite d'un précédent livre.
L'annonce
d'une promotion
fonctionne en général très bien, et cela, d'autant plus que cette promotion
sera intéressante. Dans le cas de Zone franche,
je proposais 3 jours de gratuité.
Le
partage d'un commentaire ou d'une chronique
est un bon moyen d'ouvrir l'appétit des lecteurs. Évitez
de publier des textes trop longs, quitte à couper les passages moins
significatifs en insérant des (…).
La
promo publicitaire pure et simple me laisse très sceptique, sauf au cas où, comme celles de l'auteur Frédéric Soulier, encore inconnu au printemps 2016, elle « vend » l'auteur lui-même d'une façon originale,
humoristique voire provocante, propre à le faire remarquer.
Principal reproche fait aux groupes
facebook : on y rencontre surtout… des auteurs. Bon, mais ce
sont aussi des lecteurs ! Parce que tout auteur lit
avec passion, mais aussi parce que de plus en plus de lecteurs assidus
s'essaient à l'écriture et à l'autoédition. Je connais des auteurs qui se sont fait connaître uniquement à travers l'indésphère. Bien entendu, nous parlons là d'un succès d'estime, pas de milliers d'exemplaires vendus.
Le
vrai problème des groupes facebook, c'est que la plupart du temps, chacun y partage en rafale sans prendre le temps de lire les
publications de ses petits camarades. Néanmoins, vos publications
apparaîtront sur le fil d'actualité, où elles pourront intéresser d'autres
facebookiens…
La
pub payante sur facebook
Pour
l'avoir testée par acquis de conscience, je dirai que les résultats
sont tout sauf probants, même si le faible coût de départ est très
incitatif. À réserver éventuellement à quelques publications
essentielles et bien ciblées, en ayant soin de délivrer un message
percutant, propre à susciter des clics.
Inutile
de vous indiquer la marche à suivre : facebook nous relance
tous avec assiduité. Pour simplement partager une publication existante afin de vous faire une idée, il vous suffira de suivre la procédure
indiquée.
Si, au contraire, vous voulez réaliser une « vraie » pub conçue
pour être efficace, prenez garde au ratio entre le texte et l'image,
laquelle doit être prépondérante.
Pour en apprendre davantage sur la pub sur facebook, voyez également ici, là et encore là.
2)
FAIRE DE LA PROMO SUR LES AUTRES RÉSEAUX SOCIAUX
J'ai
testé Twitter, dont certains sont inconditionnels, et je n'ai
pas été convaincue. Ce réseau me semble fait davantage pour réagir à l'actualité ou poster de brefs communiqués, que pour soutenir une activité d'auteur.
La
brièveté des messages réduit leur portée en empêchant les partages
autres que ceux de liens – mais qui prendra la peine de
les ouvrir lorsqu'il s'agit d'une chronique, ou pire, d'un lien vers
une plate-forme de vente ?
Le
fil se déroule à une cadence si rapide que pour être remarqué, il
faudrait intervenir plusieurs fois par jour (mais je ne suis pas une spécialiste en la matière, alors je ne sais sans doute pas exploiter toutes les opportunités).
J'en
conclus que Twitter constitue un monde à part, qui nécessite un
savoir-faire particulier. Or, s'il est une chose importante pour un
auteur – sachant qu'il doit avant tout continuer à écrire et
publier –, c'est de ne pas trop se disperser.
Je
partageais systématiquement mes articles sur Google +, parce que
c'était très simple à partir de Blogger. Je n'y croyais pas trop,
mais je dois reconnaître que cela a nettement accru le nombre de
pages lues et commentées sur mon blog. Google + ayant disparu (et presque tous les commentaires avec lui 😔), la question est obsolète…
Beaucoup d'autres réseaux sociaux : Linkedin, Instagram, YouTube
(dont je reparlerai plus loin) etc, font parler d'eux à un moment ou
un autre. Même si je suis inscrite sur tous pour pouvoir suivre à
l'occasion ce qu'y publient auteurs ou chroniqueurs, je trouve que
l'on ne peut pas être partout et qu'il vaut mieux choisir un seul
réseau et y être présent. C'est déjà trop chronophage !
3)
LA PROMOTION SUR AMAZON
Le
géant américain focalise l'hostilité de pas mal d'auteurs, qui le
considèrent comme responsable du déclin des petites librairies.
Je
me garderai bien de trancher ce débat du point de vue d'une
lectrice, même si, aussi méritoire soit-elle, la solution alternative mise en place par les
libraires : le site librairiesindependantes.com, me semble encore assez peu pratique.
En revanche, je suis
contrainte de trancher en tant qu'auteur indépendant : jusqu'au
jour (très lointain, étant donné l'attitude belliqueuse de l'édition
traditionnelle envers l'autoédition) où les libraires accorderont une place, ne serait-ce
qu'au meilleur de la production indé, Amazon restera
incontournable. Et je ne doute pas que si la multinationale fait
assidûment la part belle aux indés, c'est parce que ses dirigeants
ont une conscience aiguë de la situation.
Des solutions alternatives
sont à l'étude, là encore, et tant mieux ; mais d'ici
à ce qu'elles nous rendent un service équivalent, il coulera de
l'eau sous les ponts. Le
service gratuit proposé aux auteurs autoédités par Amazon (enfin
par KDP, son interface de publication) reste à ce jour inégalé :
la procédure est simple et rapide, les royalties tombent à 60 jours
aussi sûr que le soleil se lève, le service clients dédié aux
auteurs, sympathique et réactif, est le meilleur que j'aie jamais
connu…
Enfin, la boutique en ligne d'Amazon touche un nombre de
lecteurs potentiels à faire pâlir d'envie les plus grands éditeurs,
aussi bien pour les livres « papier » que pour les formats
numériques à lire sur une liseuse Kindle ou sur les applications pour
tablette, smartphone, PC ou Mac (oui, le format « propriétaire »
.mobi est un handicap : par exemple, il n'est pas accessible sur Kobo ;
mais vous pouvez annoncer à vos lecteurs qu'ils n'ont pas
besoin de posséder une liseuse Kindle pour le lire, car il suffit de
télécharger une appli gratuite dans le menu d'Amazon).
Malgré
tout cela, autant vous avertir que pour qu'un livre devienne un gros
succès sur Amazon, mieux vaut qu'il soit de genre et de style
« grand public ». Si vous écrivez de la romance, des
thrillers ou des ouvrages pratiques, n'hésitez pas : optez en priorité pour cette plateforme de publication.
L'option
KDP Select
Amazon
vous propose d'y souscrire en arguant qu'elle
vous procurera les avantages suivants :
1°) Un taux de redevance à 70 %… pour les ventes que vous réalisez au Japon, en Inde, au Brésil ou au Mexique. Peu attractif, donc ! Vous bénéficiez déjà de ce taux dans les zones géographiques habituelles, pourvu que votre ebook soit vendu entre 2,99 et 9,99 €.
2°) L'option KDP Select, qui vous permet de (et vous oblige à) faire entrer vos livres dans les bibliothèques de prêt gratuit Kindle. (Lesquelles, souligne KDP, sont disponible dans une liste de pays à faire pâlir d'envie… si l'on est disposé à croire que nos œuvres immortelles vont passionner les lecteurs japonais ou brésiliens. 😄)
Moi, j'apprécie cet aspect de KDP Select, parce qu'il me permet de faire découvrir certains de mes ebooks et génère des redevances non négligeables. Le mode de calcul du site augmente le nombre de pages « KENPC » pris en compte par rapport à la taille réelle de l'ebook, ce qui rend la formule plus attractive pour l'auteur, même si KDP a considérablement réduit cet avantage depuis la première mouture de mon billet.
Malgré tout, prudence ! Ces redevances ne seront substantielles que pour des pavés ou des ouvrages à succès. Pour une nouvelle ou un mince opuscule, songez que chaque page KENPC lue ne vous rapportera qu'environ 0,0029 € au tarif actuel – lequel tendra sans doute à baisser inexorablement, puisqu'il résulte d'un savant calcul entre le chiffre d'affaires Kindle et le nombre total de pages lues ; or, le nombre d'auteurs et de publications croît sans aucun doute plus vite que le nombre de lecteurs… (Aux dernières nouvelles, il paraît que cela remonte quand même, ô joie ! Profitons de cette embellie.)
En contrepartie, vous serez empêché de placer votre ouvrage dans une autre vitrine, par exemple gratuitement sur des sites comme Scribay ou Monbestseller. En effet, l'option KDP Select vous interdit de proposer votre ouvrage ailleurs (y compris sur votre propre site) ; du moins, en format numérique. Eh oui, c'est ballot ! Réfléchissez bien au rapport avantages/inconvénients, et si vous optez pour KDP Select, soyez très attentifs à ne pas violer cette règle, car cela vous ferait encourir la fermeture de votre compte auteur.
Avertissement : l'option KDP Select se souscrit par périodes de 3 mois. Si vous prévoyez d'en sortir, pensez à décocher la case de renouvellement automatique (dans l'interface KDP, onglet Bibliothèque, bouton « Promotion et publicité » en face de votre livre, puis bouton « Gérer votre inscription à KDP Select »).
3°) Deux outils
de promotion « remarquables » d'après KDP : « l’outil
Kindle Countdown Deals, qui vous permet de proposer votre livre à
prix réduit pour une durée limitée tout en percevant des
redevances ; et l’outil de promotion Livre gratuit, qui permet à
vos lecteurs du monde entier d’obtenir gratuitement votre livre
pour une durée limitée également. »
Le premier de ces 2 outils n'est pas encore disponible pour le marché
français.
Le
second, Livre gratuit, est nettement plus intéressant. Amazon vous permet de mettre votre livre en promotion gratuite jusqu'à 5 jours par période de souscription à l'option KDP Select, donc par trimestre.
Cela peut permettre de donner un coup de projecteur sur un ouvrage, le temps d'attirer l'attention des lecteurs.
Attention, cependant ! Les lecteurs qui engrangent des livres gratuits sont souvent très, très longs à les lire – quand ils les lisent : c'est un peu comme d'acquérir pour quelques euros, dans une brocante, des gadgets que l'on sera surpris de retrouver un jour au fond d'un placard. Par conséquent, lancer une promotion gratuite pour récolter rapidement des commentaires peut se révéler une mauvaise idée.
J'ai testé la promo Livre gratuit à plusieurs reprises. Le résultat fut spectaculaire pour Zone franche, puisque cela l'a propulsé à la 6e place du top Littérature sentimentale et à la 30e place du top général, soit une visibilité dont mon livre a tiré profit pendant 3 semaines avant retomber dans les abysses. Souvent, il n'en faut guère plus pour que les ventes s'envolent durablement.
La mayonnaise aurait pu prendre, elle ne l'a pas fait. Pourquoi ? Parce que ce roman a beau être une histoire d'amour, ce n'est pas le roman à l'eau de rose dont les lectrices Amazon sont majoritairement friandes ; bien au contraire, Zone franche en viole à peu près tous les codes, pour plutôt camper deux héros forts et tourmentés luttant pour s'en sortir dans un monde impitoyable, tout en se jouant de ses règles jusqu'à franchir la ligne pour de bon. Résultat : après une ruée sur le titre suscitée par la couverture très « romance », les ventes se sont effondrées.
Petite leçon à en tirer : veillez à bien annoncer la couleur, car un lecteur trompé sur le contenu, même involontairement, risque de vous le faire payer.
D'autant plus que, curieusement (ou pas), le lectorat des promos gratuites est tout sauf indulgent. Pour Zone franche, trois amatrices de romance pure et dure m'ont gratifiée de commentaires pour le moins vachards. D'autres auteurs m'ont rapporté des mésaventures comparables suite à des promos gratuites.
Dans le même ordre d'idées, je ne suis plus du tout favorable à une tactique que j'avais beaucoup testée moi-même à mon arrivée chez Amazon sous un pseudo inconnu : mettre son livre au prix plancher de 0,99 €. Là encore, il se confirme que les acheteurs à prix cassés font souvent peu de cas de leurs achats : ces ebooks ne sont parfois jamais lus, parfois critiqués avec une aigreur disproportionnée.
Toutefois, une promo à 0,99 € peut être un moyen élégant de faire découvrir votre roman à vos collègues auteurs, qui font beaucoup d'efforts pour soutenir leurs camarades, se donnent la peine de commenter, voire chroniquer leurs ouvrages – et rarement dans le cadre d'un échange lecture contre chronique, comme c'est le cas pour les blogueurs ; beaucoup d'auteurs mettront un point d'honneur à acheter votre livre, comme ils aimeraient qu'on le fît pour les leurs ; or, personne n'a un budget extensible à l'infini. Une petite promo de temps à autre permet de s'entre-lire sans se ruiner.
Il y a aussi la formule que j'ai choisie : faire découvrir mes différents styles et genres en proposant pour 0,99 € des histoires courtes (Apéribooks) ou des épisodes de feuilletons. Il y aura toujours des grincheux pour se plaindre que c'est cher payer pour 40 pages en moyenne, oubliant qu'il est question de plusieurs jours de travail pour le prix d'un pain au chocolat industriel et que par ailleurs, Amazon n'autorise pas les prix inférieurs à 0,99 € ; mais tout est dans le soin que vous apportez à votre texte, car beaucoup de lecteurs, heureusement, préfèrent une bouchée gourmande à un pavé indigeste. Quoi qu'il en soit, ces écrits à déguster sur le pouce partent comme… des petits pains. 😉
Pour conclure, je peux attester que j'ai vu quelques-uns de mes autres ebooks entrer dans le top 50 général et dans les tops 10 des catégories grâce à des promotions gratuites. Aucun miracle ne s'est ensuivi, mais encore une fois, je suis un auteur littéraire, attaché au style, au message et non à ratisser large ; mon véritable lectorat n'est qu'un infime micoscosme au sein du vaste public d'Amazon.
Au
final, faut-il ou non souscrire l'option KDP Select ? Ma réponse perso est oui, uniquement
pour vos ouvrages vendus au moins 2,99 € ; autrement dit, éligibles aux
fameuses offres éclair.
Car nous allons maintenant évoquer les principaux avantages d'Amazon :
les promotions exceptionnelles.
L'offre
éclair
Ne
me demandez pas par quel procédé exact sont choisis les heureux
participants à ces ventes flash – les promotions les
plus intéressantes qui soient, puisque Amazon met sa colossale
puissance de frappe au service de 3 livres seulement par jour :
3 heureux élus qui sont placés en point de mire pendant 24 h,
moyennant une baisse de prix d'au moins 70 %.
Il
n'est pas rare que ces promos se traduisent par des centaines de
téléchargements dans la journée. Par conséquent, une offre éclair peut faire entrer un livre « grand public » directement dans le top 10 général, et à coup sûr en très bonne place dans les
tops des rubriques et sous-rubriques (par exemple « Littérature
sentimentale – Contemporaine ». Le Graal, quoi !
Cerise sur le gâteau, ce miracle n'est pas éphémère. Le
bénéfice ne s'arrête pas aux téléchargements du jour J :
les pages lues s'envolent aussi, et le tout (ventes + pages lues)
mettra en général plusieurs mois à atterrir. J'ai eu la chance, en janvier 2017, de bénéficier d'une offre éclair pour 2 ebooks à 2 jours d'intervalle ; j'en ai fait mes choux gras jusqu'en juin.
Quelles
sont les conditions de participation ? C'est simple :
– Avoir
son ebook inscrit à KDP Select.
– Le
vendre au moins 2,99 €.
– Avoir
au moins 2 commentaires représentant une note moyenne d'au moins 3
étoiles.
– Ne
pas avoir pratiqué de baisse de prix sur cet ouvrage depuis au moins
4 mois. Ce dernier point impose une précaution élémentaire :
ne JAMAIS baisser le prix d'un ebook éligible à l'offre éclair. En revanche, vous pouvez bien sûr le baisser si vous espérez prolonger ainsi l'effet d'une offre éclair… juste après en avoir bénéficié.
– Enfin,
proposer un format broché en plus de l'ebook est un plus qui, lors de la sélection des heureux élus par l'algorithme, peut
faire pencher la balance en faveur de votre livre.
Le
Mois des Indés
Sorte de pendant amazonien à la rentrée littéraire de l'édition traditionnelle, cette
toute nouvelle promotion fonctionne de la même manière qu'une offre éclair ; mais au
lieu de ne mettre en avant que 3 ouvrages par jour, Amazon met en
compétition des centaines d'ouvrages autoédités pendant tout le
mois d'octobre. Autant dire qu'il est pratiquement aussi difficile de
s'y faire remarquer que dans le concours Les Plumes francophones,
dont je parlerai plus loin.
Remarque
concernant l'offre éclair et le Mois des Indés : si certains de vos livres sont
éligibles, Amazon vous enverra un formulaire où vous devrez choisir
lesquels vous allez proposer.
Or, dans le document
actuellement utilisé, vous ne pouvez pas définir un prix pour
chaque ouvrage. Autrement dit : si, ayant 2 livres éligibles à
des prix différents (par exemple, l'un vendu au départ 3 €,
l'autre 6 €), vous espérez que les deux seront proposés en offre
éclair, vous serez obligé de définir leur prix en fonction du
moins cher : 3 € - 70% = 0,99 €, prix plancher sur Amazon.
Et c'est ainsi qu'en janvier, puis actuellement pendant le Mois des
Indés, je me retrouve avec Les trois Sages à
0,99 € alors que son prix de départ est 9,99 €. Bon, tant mieux
pour les lecteurs ! Mais il s'agit là d'une petite lacune, volontaire ou non, dans le système KDP.
L'offre du mois
Il
s'agit encore d'un autre genre de promotion : tous les mois, Amazon
propose 100 ebooks soldés à au moins 50 % de leur prix de
départ. Mon roman Autant
en emporte le chergui en
a bénéficié il y a un an, mais je n'ai pas vraiment constaté
de miracle. En revanche, le formulaire de souscription était (en 2016, en tout cas) beaucoup plus détaillé que ceux des offres éclair ou du Mois des Indés, et j'avais pu y fixer un prix promo distinct pour chaque livre proposé.
L'inscription à Prime Reading
Amazon peut aussi vous proposer d'estampiller votre ouvrage « Prime ». Avantages : une meilleure visibilité (remontée dans les différents Tops et présence sur la page dédiée à Prime Reading.)
La durée de cette promotion est obligatoirement de 6 mois. À l'issue de ladite période, vous percevrez un forfait de 100 € pour les lectures et téléchargements dans le cadre du programme en question (clients Prime uniquement).
Vous me direz que ce n'est pas bien gras. Oui, mais le surcroît de visibilité pourra vous amener aussi des achats et des lectures de pages KENPC de la part de clients non Prime. J'ai bénéficié de ce programme de juillet à décembre 2019 avec l'Intégrale 1 d'Élie et l'Apocalypse, et je confirme que cela a boosté les ventes et les pages lues.
Cela a aussi fait remonter le roman dans le Top 10 de plusieurs sous-classements (science-fiction, fantasy et occulte) pendant toute la durée de l'opération ; le plus souvent, entre la première et la troisième place. Mais attention, il ne s'agit pas des Tops habituels, mais de classements Prime spécifiques : pas de quoi pavoiser. Certes, ce sont ces Tops-là qui s'affichent sur la page de présentation de votre livre, donnant aux lecteurs non avertis l'impression que votre ouvrage « cartonne » : pas fous, chez Amazon… Si vous êtes désespérés au point d'avoir foi en de tels expédients, cela pourra vous procurer le petit coup d'euphorie nécessaire pour replonger dans l'écriture avec un dynamisme renouvelé.
Cependant, il ne faut guère attendre de retombées durables : sitôt la promo achevée, le soufflé retombe. Restons lucides ; si Prime Reading peut aider à faire découvrir un livre encore inconnu, le véritable succès, surtout pour un ouvrage atypique, ne peut venir que du bouche-à-oreilles.
Les
Plumes Francophones
Je
ne pouvais clore ce paragraphe sur Amazon sans évoquer son fameux
concours ouvert aux auteurs autoédités.
Sur
les chances de faire partie des trois vainqueurs, tout ce que je
pourrai dire, c'est que ces derniers sont « élus » par
un algorithme. Autant dire que la qualité littéraire n'entre pas en
jeu a priori ; il s'agit là d'une loterie basée sur le nombre de
commentaires, d'étoiles et bien sûr, de ventes – ce qui
a le tort considérable d'inviter les auteurs à toutes les
magouilles imaginables. Par conséquent, les palmarès sont
extrêmement inégaux, pouvant consacrer aussi bien une daube mal
ficelée qu'un roman de très bonne facture.
L'avantage
des Plumes Francophones, c'est (en théorie) un regain de visibilité,
dû aux efforts du site pour promouvoir les participants au concours.
Je me suis inscrite en 2016 avec Autant
en emporte le chergui,
sans aucune retombée notable en termes de visibilité : il y
avait, sauf erreur, plus de 1 000 participants – autant
dire que vous serez une aiguille dans une meule de foin. Néanmoins,
comme on dit, « ça ne mange pas de pain » !
4)
LA PROMOTION SUR LES AUTRES PLATEFORMES
Sur
ce point, j'avoue ma totale incompétence : auteur Amazon je
suis, auteur Amazon je reste, davantage par souci de me simplifier la
vie que par conscience du fait que cette plateforme est, à l'heure
actuelle, la plus grosse machine de guerre dont puissent disposer les
auteurs autoédités.
Tout
ce que je dirai, c'est que ceux qui souhaitent proposer leur
ouvrage à titre gratuit de façon permanente se trouveront bien de sites tels que Monbestseller (assez puissant, avec une importante
communauté, ce site attire quelques éditeurs « chasseurs de têtes »
et propose aussi des services payants), Scribay (très
convivial), Atramenta (avec mise à disposition gratuite d'outils
comme Grammalecte), ou encore Wattpad (que j'entends beaucoup
critiquer). Tous présentent des atouts et des faiblesses ; à
vous de choisir celui où vous vous sentirez le mieux.
Quoi qu'il en soit, attention à ne pas confondre ces sites de publication
gratuite avec les sites d'édition en ligne – voire,
pour certains, d'arnaque à l'édition – dont le but est, soit
de prélever une partie de vos droits, soit de vous vendre des
services de publication obligatoires, soit les deux. On pourrait débattre
longuement sur les intentions et compétences des uns et des autres ;
je me contenterai de répéter que ce ne sont pas
des sites gratuits et qu'il ne faut s'y risquer qu'en connaissance de
cause.
Pendant
que nous y sommes, un détail vous intéressera peut-être :
comment publier un livre gratuitement sur Amazon, où un prix minimal de 0,99 € est requis ? Ce qu'il faut, c'est publier
sur Amazon – sans option KDP Select, bien entendu –, puis à
titre gratuit sur l'une des plateformes citées plus haut, et avertir
Amazon que l'ouvrage est proposé gratuitement sur un
autre site (en joignant la preuve) ; Amazon s'alignera dans un
délai assez court.
Il est préférable de faire
passer cette information par une tierce personne, car Amazon n'aime
guère ce genre de procédés et pourrait théoriquement sévir,
surtout s'il s'agit de votre unique publication. Pour ce qui est des gratuités, disons, productives, comme lorsque le premier opus d'une série ou saga sert d'appât pour faire acheter la suite, une certaine tolérance a cours, mais prudence…
5)
RÉALISER DES VIDÉOS (bande annonce, teaser, trailer…)
Une
bonne vidéo en dit plus qu'un long texte et donne davantage envie de
découvrir le livre.
À l'inverse,
une vidéo ratée est contre-productive.
Si vous en avez les moyens,
je vous conseille de passer par un prestataire compétent. Si vous
voulez faire votre vidéo vous-même (concocter ses couvertures
ou ses trailers représente une grosse prise de risque, mais cela
fait partie des tâches créatives qui pimentent l'aventure de
l'autoédition ; enfin, à mes yeux !), il existe des outils au moins en partie gratuits, comme le site Kizoa qui n'est pas exempt de bugs, mais rend bien service.
Partagez cette vidéo sur YouTube (lien direct depuis Kizoa), DailyMotion, ainsi que sur votre blog (où vous pouvez aussi l'intégrer) et vos réseaux sociaux, intégrez-la sur votre page auteur Amazon, etc.
6)
AFFICHER SON OUVRAGE DANS LES BIBLIOTHÈQUES EN LIGNE
C'est
indispensable, car non seulement ces sites sont très fréquentés
par les lecteurs, mais ils sont souvent très bien indexés, ce qui
fait que la fiche de votre livre apparaîtra dans les résultats quand quelqu'un tapera son nom dans un moteur de recherche.
Mettre soi-même son livre sur ces sites ne fait pas très sérieux, même si certains auteurs s'y risquent, peut-être par ignorance des usages. D'autres se donnent la peine de prendre un pseudo pour ce faire ; en général, leur ruse est vite éventée. Vous pouvez éventuellement demander aux blog'litt qui chroniqueront votre ouvrage de bien vouloir s'en charger. Le plus souvent, ils le font spontanément.
Parfois, les blog'litt parleront aussi de votre livre dans des forums de lecture, comme par exemple Club de lecture ou Livr'Actu.
7)
TENIR UN BLOG
C'est
indispensable si vous désirez communiquer de façon plus permanente
qu'à travers un réseau social, aussi bien avec vos lecteurs qu'avec
les autres auteurs.
Sur un blog, vos interventions ne finiront pas
enterrées en quelques heures sous des kilomètres de fil de
discussion ; elles seront classées par rubriques et par dates,
et dans dix ans, vos visiteurs pourront toujours les découvrir s'ils le
souhaitent.
Évidemment,
mieux vaut traiter des sujets d'intérêt général plutôt que de se borner à disserter sur soi-même, sa vie, ses livres.
Cela paraît
tomber sous le sens, je vous l'accorde… mais une quantité ahurissante de blogs semblent
exclusivement voués à proclamer « mes livres sont les
meilleurs, achetez-les ! ». La pensée positive et la
méthode Coué fonctionnent très mal en l'occurrence : si, pour capter comme par magie un lectorat fasciné, il
suffisait à un auteur débutant (ou pas) de se comporter comme s'il
était un célébrissime écrivain dont les pensées profondes et le
nombre de selles quotidiennes passionneraient la terre entière, croyez-moi, cela se saurait…
Wordpress
est la plateforme la plus utilisée, mais le choix en la matière est
assez vaste. J'ai opté pour Blogger, la plateforme de blog de
Google : elle est très simple (voire simpliste, d'accord !) et bénéficie, forcément, d'un excellent référencement. Les facéties de la mise en page me rendent souvent chèvre, mais ce n'est pas propre à Blogger.
Du
fait du lien naturel avec le réseau social Google+, le partage des
articles se faisait en un clic, et moyennant le réglage requis, les
commentaires récoltés sur Google+ apparaissaient sous mes articles
avec ceux rédigés par les visiteurs de mon blog. Mais, je l'ai évoqué plus haut, Google+ a cessé d'exister et j'ai perdu du même coup tous les commentaires en question.
Comme
je le mentionnais dans mon premier article sur ce sujet, vous pouvez
prendre la précaution (incontournable, d'après les auteurs indés qui
ont réussi) d'inclure sur votre blog un autorépondeur qui
collectera les adresses email de vos visiteurs – avec leur accord, bien entendu : il y a des
lois en la matière, votre blog doit s'y soumettre ; voir plus loin – et vous permettra de mettre en place une newsletter ou
des envois groupés pour annoncer, par exemple, une promotion ou la sortie
d'un nouveau livre. Attention à vous trouver en conformité avec la loi RGPD 2018.
Pour
être sûrs de rester dans la légalité, voici un précieux article du fameux blog Presse-citron.
8)
CONTACTER LES MÉDIAS LOCAUX
La
plupart du temps, la presse régionale se fera un plaisir de
consacrer à un auteur du coin un petit article dans ses pages
locales ; surtout si vous donnez dans la littérature de terroir, ou
si vous cultivez une originalité quelconque.
Parfois
même, vous pouvez espérer passer sur France 3. Cela m'est arrivé pour une activité plus tonitruante que l'éécriture, et à l'occasion d'un
événement assez rare pour faire la Une de Point de Vue. Mais rien ne vous empêche de tenter l'aventure : qui n'essaie rien n'a rien…
Ce
qui est souvent oublié, et peut pourtant vous valoir une audience non
négligeable, ce sont les radios ; en particulier les antennes locales, toujours à la recherche de contenus. Pour peu que vous ayez des
idées intéressantes et une aptitude à tenir le micro de façon claire
et vivante, vous serez bienvenu(e) sur leurs ondes. Là aussi, j'ai vécu de belles expériences.
9)
DÉMARCHER LES MÉDIATHÈQUES ET LES LIBRAIRIES
Pour
ce qui est des médiathèques, leur procédure d'achat est souvent très encadrée, ce qui prive de toute chance les auteurs
autoédités. Il
arrive cependant que certaines fassent preuve de souplesse. L'auteur et blogueur Paul Éric Allegraud avait entrepris de lister les bibliothèques en question ; j'espère qu'il a pu mener à bien cette méritoire démarche d'intérêt général.
De
par leur lien forcé avec l'édition, qui considère l'autoédition
comme de la concurrence déloyale, les librairies aussi sont souvent fermées aux indés. Certaines ont l'esprit
plus large. Commencez par celles de votre ville ou quartier, en
proposant de mettre quelques livres en dépôt ou, mieux, d'organiser
une animation : séance de dédicaces ou conférence.
De
grandes librairies comme la FNAC peuvent aussi accepter un ouvrage
autoédité. Attention, il s'agit rarement de le mettre en
rayon (même si certains auteurs y parviennent : je crois que c'est le cas du sympathique Alan Spade), mais seulement de le référencer sur leur site afin que des clients puissent le commander sur internet.
Gardez à l'esprit que l'option KDP Select vous interdit de publier sur une autre plateforme.
J'ignore si, a contrario, le fait d'être un auteur
Kobo (la liseuse de la FNAC, comme Kindle est la liseuse d'Amazon) peut favoriser votre candidature auprès de la FNAC.
Pour
faire référencer votre livre en vue de le vendre via la FNAC, je
vous conseille cet article qui vous démontrera, hélas, que cette démarche n'est
pas forcément à conseiller. Vous pouvez aussi consulter ce dossier à titre indicatif. Je reprécise au passage que les liens postés sur mon blog n'impliquent pas une caution de ma part pour tel ou tel site à vocation publicitaire.
Pour intéresser les médiathèques, les libraires – en dehors des rares
petites librairies qui accepteront un dépôt de livres – et les sites de vente en ligne (FNAC, Chapitre.com, Decitre…), votre
livre doit être référencé sur la base de données Dilicom ou sur
Electre, qui accepte les livres autoédités. Voir par exemple cet article, qui évoque aussi le cas de la FNAC.
Mention spéciale pour le réseau Cultura, qui organise des séances de dédicaces d'auteurs indés.
Enfin,
les centres culturels Leclerc mettent volontiers en avant les auteurs
locaux.
10)
PARTICIPER AUX SALONS DU LIVRE
Si
vous avez la possibilité de vous déplacer, les salons du livre sont
un excellent moyen de vous faire connaître et de vous frotter aux
lecteurs.
Les plus connus sont généralement fermés aux
autoédités, bien que La Forêt des Livres, créé par feu Gonzague
Saint Bris, ait donné le bon exemple.
En revanche, il se crée de plus en
plus de petits salons dédiés à l'autoédition, et il existe de
formidables salons mixtes à taille humaine, parfois spécialisés dans un genre littéraire, comme le
sympathique et dynamique Fantasy en Beaujolais. Là encore, une liste ouverte sera proposée par l'association.
En attendant, voici un article à lire sur ce sujet.
11)
PARTICIPER À DES CONCOURS
Les
concours littéraires sont une manière directe et efficace de faire
connaître un auteur. Parfois, ils peuvent lui permettre d'entrer
dans l'écurie d'un éditeur – pas dans la grande édition ; mais Harlequin, par exemple, recrute régulièrement par ce biais.
Le
plus souvent, il s'agit de concours de nouvelles. Beaucoup se
déroulent sur internet, d'autres sont organisés par des communes,
des médiathèques ou des associations. Vous trouverez des listes sur
ce site.
Par
ailleurs, de nombreux micro-éditeurs pratiquent ce que l'on appelle
des « appels à textes » : ce ne sont pas exactement
des concours, mais ils débouchent sur une publication, la plupart du temps dans le cadre d'un recueil. Attention, du même coup l'organisateur devient votre éditeur et vous aliénez vos droits.
12)
PISTES COMPLÉMENTAIRES
Il
existe d'autres moyens d'envoyer votre livre à la rencontre de ses futurs lecteurs :
le faire participer à une opération Livre Voyageur ; préparer
et distribuer des affichettes (flyers) dans votre environnement ; lancer un concours ; organiser des conférences (les lycées sont souvent
ouverts à ce genre de proposition) ; etc.
La jeune auteur Céline Alanord a vendu des centaines de son premier roman en un temps record grâce à une
promotion originale, menée tambour battant dans son département.
À
vous d'imaginer votre manière de battre le tambour ! Personnellement, j'ai choisi de ne plus le battre du tout, mais c'est parce que mes vrais plaisirs sont l'écriture et le soutien à mes pairs : dans cette optique-là, la promotion prend trop de temps et d'énergie, même si c'est une expérience amusante.
Voilà,
ami(e)s auteurs, c'était tout pour cette fois. Excellente promotion
à toutes et à tous, et faites de beaux rêves…