Mes ami(e)s, suite à quelques réactions à mon précédent billet, je vais me permettre cette fois d'élargir mon propos, même si, nous le verrons, tout peut être ramené à ce qu'il se passe dans le monde du livre.
C'est parti.
Qu'on se le dise !
Au royaume des aveugles, les borgnes ne sont plus rois. Quant aux
clairvoyants, ils sont traînés dans la boue. Nous vivons une époque
où chacun doit être aveugle, où nul ne peut impunément
s'écrier « Le roi est nu ! ». Vous vous souvenez de
ce conte où tout le monde feint de ne rien voir, jusqu'au moment où
un enfant énonce l'évidence avec candeur… Eh bien, ce n'est plus
un conte, c'est la réalité actuelle.
Je ne prétends pas
être clairvoyante, mais comme la plupart d'entre vous, j'ai des yeux pour voir (enfin, façon de
parler ; à mes autres maux sont venus s'ajouter des troubles
neurologiques : je vois flou, mais je pense encore assez clair,
me semble-t-il). Et je me refuse à « la mettre en veilleuse »
sous prétexte que certains ne supportent pas que l'on énonce d'autres vérités que les leurs.
Je l'ai promis dès
l'ouverture de ce blog : j'y dirai toujours ce que je pense. Peu
m'importe d'être accusée d'« élitisme »,
de déclinisme ou autres tares inexpiables – comme tous
les porteurs de parole qui dérange, « mauvais esprits »
vite cloués, par de « bons esprits »/mauvais apôtres,
au pilori d'une société devenue bien hypocrite. Mais ne l'a-t-elle toujours
été ? Après tout, le « politiquement correct »
d'aujourd'hui n'est que le prolongement de la « bien-pensance »
d'hier.
Contrairement à ce
que certains aimeraient faire croire, je ne suis pas du tout
nostalgique d'un « avant » mythique.
Je n'ai pas oublié
la dictature de la bien-pensance dite « bourgeoise »
(mais en vérité, présente à tous les niveaux, parce que la
conformité et l'intolérance sont, hélas, les deux mamelles de la
cohésion sociale) ; un corpus idéologique dont le but,
compréhensible mais tyrannique, était de bétonner l'édifice en
corsetant les esprits.
Je n'oublie pas
qu'en des temps heureusement révolus, cette pensée dominante
permettait d'exploiter les êtres catalogués comme « inférieurs », d'opprimer les femmes, de laisser crever les filles-mères, de martyriser les homosexuels, de traiter de « métèque » toute personne venue
d'ailleurs, de diaboliser le divorce ou autre transgression impie… Bref, d'imposer des « principes » moralement indéfendables.
Je n'oublie pas que, de manière plus générale, ce « prêt-à-penser » servait d'alibi pour réprimer
toute idée dérogeant à la norme imposée, et obliger tout le
monde à se conformer aux « bonnes mœurs » sous peine
d'être mis au ban de la société. Quand je dis tout le monde, il
s'agissait de quelques rares trublions : dans le bon peuple, on
avait rarement les moyens de sortir de la norme.
Mes
grands-parents, instituteurs à la vocation quasi fanatique, rêvaient que l'éducation rendrait ces fameux moyens accessibles à tous. Mes
parents ont suivi leurs traces avec moins d'illusions, peut-être,
mais autant de bonne volonté. C'était là, à portée de main !
Le progrès était en marche, on voyait se dessiner l'âge d'or de
l'humanité !
Cet idéal allait
de pair avec une haute considération pour la culture, creuset des
esprits libres et éclairés, donc ferment d'un monde meilleur.
Je
m'étonne de voir bon nombre d'intellectuels d'aujourd'hui, loin de proclamer
que tout le monde mérite ce qu'il y a de mieux, plaider au contraire pour une
culture de caniveau.
Sans doute croient-ils que, ce
faisant, ils valorisent la culture « populaire » :
merci pour le peuple, messeigneurs ! Mais pour qui le prenez-vous donc ?
Lorsqu'on lui en laisse l'occasion, il se montre parfois bien plus
exigeant que vous autres bergers autoproclamés…
Que le peuple se
plaise à mépriser ses élites politiques ou financières, c'est un
réflexe naturel, presque cathartique. Il n'en mésestime pas pour autant tous les prétendus « attributs de classe » – comme la culture, précisément – dont une nation entière est fière à juste titre.
En revanche, que les élites, notamment intellectuelles, en viennent à
mépriser la culture (ou à décréter qu'elle consiste en tout et
n'importe quoi : une expo de draps roulés en boule, un écrit
bourré de fautes et dénué d'idées, etc), c'est le signe
d'une profonde perversion des valeurs, et le révélateur d'une
société qui ne s'aime plus, qui n'a plus d'élan porteur ni de
considération pour elle-même.
Ceux qui poussent à
l'arasement et veulent jeter à bas les modèles qualitatifs, font œuvre
d'une démagogie hypocrite ou, au mieux, bien naïve. Lorsqu'ils
prêchent que tout se vaut au mépris des réalités, ils portent une lourde responsabilité.
D'abord parce que,
osons le dire, certaines personnes n'auront jamais de talent ;
et leur faire croire que le talent est un bien commun comme la
justice ou la protection sociale, un bien qu'il suffit de revendiquer
pour se l'approprier de plein droit, est une odieuse tromperie, source de graves
désillusions.
Ensuite, parce que
tout résultat est affaire de travail, qu'on le veuille ou
non. En dégoûtant les gens de la performance, jugée obscène et
sans valeur, on les détourne de l'effort. Et sans effort, pas
de dynamique, pas de progrès, pas de vie.
La culture, c'est
l'expression de notre vitalité, de nos idéaux, de nos projets d'avenir. Voilà pourquoi
j'aime tant l'autoédition. Ce progrès technologique permet aux auteurs de
s'affranchir d'un système obsolète dont le plus grand souci est de
formater, de « merchandiser », plutôt que de favoriser la
créativité ; il suscite l'expansion constante d'un milieu où l'entraide existe, donnant à qui le souhaite la possibilité d'aider de parfaits inconnus à améliorer leur prose.
Mais qu'en
faisons-nous, de ce formidable outil ? Tout en laissant chacun s'exprimer comme il l'entend (c'est la moindre des
choses, et la grande vertu de l'indésphère), mettons-nous en avant une
référence qualité qui puisse servir d'exemple aux auteurs
débutants ?
Non ! Le moindre appel à
utiliser l'indésphère comme un levier pour vraiment, à terme, faire changer les
choses dans le monde du livre, provoque une levée de boucliers,
minoritaire mais virulente, en faveur du maintien des choses en
l'état.
Quel état ? Eh bien, un vaste chaos où le pire côtoie le meilleur, sans qu'un visiteur ait le moyen de naviguer autrement qu'à l'aveuglette ; un
monde qui, en réfutant par avance la moindre démarche qualité, s'interdit de devenir crédible. L'antithèse du monde de l'édition, lequel en rigole à gorge déployée. De glorieuse, l'aventure devient pathétique.
Bien sûr, comme au
plus haut niveau de la société, certains auteurs n'ont aucun
intérêt à voir changer les choses, assurés qu'ils sont de tirer
leur épingle du jeu dans l'autoédition telle qu'elle fonctionne. De mon côté, je n'ai plus rien à proposer ; je me contente désormais
de constater, en espérant que d'autres feront avancer le schmilblick.
Revenons à nos
moutons. Mes aïeux se désoleraient : rien n'a vraiment
changé dans la société d'aujourd'hui.
Comment les choses
changeraient-elles ? L'humain demeure ce qu'il est. Les
principes ne sont plus les mêmes, ouf ! Nos sociétés ne
prônent plus la misogynie, l'homophobie ou le racisme ; leur
doctrine a évolué, même si ce progrès demeure mince – on
change plus facilement les principes que les esprits.
Quoi qu'il en soit,
c'est un progrès, à saluer comme il se doit. Contrairement à
certains nostalgiques, je ne médis
pas de mon époque par plaisir, je préfère vivre aujourd'hui que
jadis, je n'ai pas peur des jeunes et de l'avenir
qu'ils incarnent, etc. Je crois toujours en demain.
N'empêche, la
bien-pensance n'a fait que changer de visage. Elle s'est adaptée à
l'évolution du monde, à celle des mœurs, mais demeure toujours un
moule où couler de force les individus. Le souci reste le même :
faire rentrer les trublions dans le rang.
De nos jours, la
société est en apparence plus démocratique, les pouvoirs plus
fluides, mieux répartis. Pourtant ce sont toujours les mêmes
forces, les mêmes courants qui dominent : l'argent et ses
séides, même s'ils sont d'horizons divers voire improbables, et,
désormais, avancent masqués. N'arrivent aux sommets du pouvoir que
ceux qui acceptent de manger dans les mains qu'ils feignent de
mordre ; ainsi va le monde, ne nous déplaise.
En évoquant la
toute-puissance de l'argent, je ne me borne pas à viser le fameux « grand capital », ennemi désigné des néo-bien-pensants ; je devrais plutôt parler de la toute-puissance
des intérêts.
Il me paraît évident que si l'humanité n'avait
jamais connu la Bourse ni le libre-échange, si elle troquait encore,
à l'échelon local, des coquillages ou des services, il y aurait les
mêmes situations dominant-dominé, les mêmes abus, les mêmes
injustices. À plus petite échelle, soit ; mais encore une
fois, l'humain reste l'humain – avec ses indicibles éclairs de grandeur : bonté, désintéressement, courage, fraternité, et de noirceur : égocentrisme, mesquinerie, appétits ou cruauté.
D'où l'échec de
tous les systèmes jamais mis en place : déjà, au temps très
lointain où les hommes vivaient en minuscules tribus, les problèmes étaient
certes moins complexes, mais le paradis social n'existait pas
davantage.
Je sais, ça fait mal ! Mais si l'on ne peut pas
croire en l'Homme originellement bon (encore une « vache sacrée » du politiquement
correct, même si nos chatouilleux directeurs de conscience s'en gaussent entre soi
dans les cercles de pouvoir), tout demeure possible à l'échelon
individuel. Question d'éducation.
Or, l'éducation
dépend inexorablement d'une « politique » – au
sens noble –, donc d'une volonté d'agir. Voilà précisément
pourquoi je trouve si désolante la nouvelle bien-pensance, désireuse d'imposer l'idée que tout va pour le mieux dans le meilleur des
mondes, que le citoyen lambda doit laisser faire (ou laisser ne rien
faire) les grands, ceux qui savent, autrement dit : les privilégiés
qui sont aux manettes ou se battent pour y accéder.
Pourquoi nos bons
idéologues – lesquels, tout en haut de la chaîne, ont
toujours des arrières-pensées très pragmatiques – voudraient-ils
nous imposer l'idée que, « non non, il n'y a pas de déclin du
niveau scolaire, dormez tranquilles, bonnes
gens » ?
Pourquoi voit-on,
parmi mes amis facebook, quelques personnes remontées comme des
pendules me voler dans les plumes lorsque de nombreux commentaires de mon dernier billet accréditent l'idée que le niveau a bel et bien baissé ?
Je n'insulte personne, je ne dis pas que la nouvelle génération toute entière est moins performante que les précédentes, je dis qu'on laisse de plus en plus d'élèves en détresse en fin d'études, sachant à peine lire, écrire, compter – et penser fort et clair ! parce que, désolée, ceci découle de cela.
(Ah, bien sûr, il fut un temps où l'éducation était encore plus inaccessible au peuple, mais ne remontons pas aux calendes grecques, comparons ce qui est comparable).
Il faut préciser que je
n'avais pas avancé cela par provocation, mais incidemment, au fil d'un propos
particulier : j'ai été révoltée de voir des étudiantes
ignares éreinter sans raison un vieux traducteur de talent, et
peut-être abréger sa vie, ou du moins en gâcher les derniers mois.
Cela m'a simplement conduite à évoquer l'aspect pratique : que pourrait-on faire dans ce contexte, et entre autres, comment faudrait-il écrire pour être lu, de nos
jours ?…
Bien sûr, les
réactions hostiles sont l'arbre qui cache la forêt : un
millier de vues de mon article en quelques jours, des centaines de
réactions de facebookiens qui partagent mes conclusions.
Cette
vague de témoignages démontre avec force à quel point l'on se sent
isolé, tenu au silence, lorsque l'on porte en soi des idées
cataloguées comme dérangeantes. Voir
quelqu'un les émettre à voix haute, même en passant, prend la
forme d'un exutoire, d'une soupape qui libère des frustrations bien
légitimes.
Que faut-il en
conclure ?
Que ce n'est pas
par un hasard innocent que le politiquement correct a pour principale
vocation d'étouffer les constats indésirables. De
tous temps, les pensées lucides ont été considérées comme de
redoutables empêcheuses de magouiller en rond ; comme
des agitatrices de foules, des inspiratrices de projets déviants,
bref, encore une fois, des gêneuses.
Au point que l'on voit aujourd'hui une nouvelle race de politiques de tous bords, encore plus mariole, faire son beurre électoral en se targuant d'énoncer tout haut
des vérités embarrassantes. Façade très novatrice pour couvrir des
desseins archiclassiques : accéder au pouvoir et au pot de
confiture qui va de pair.
Là encore, je ne
vise aucun parti en particulier, aucun dirigeant, ou plutôt je les
vise tous de façon globale et impartiale, mais attention, purement
théorique ; car s'il y a une chose que je déteste, ce sont
bien les généralités.
D'où mon échange un peu vif avec une estimable amie facebook, qui répondait lapidairement aux commentateurs
de mon article : « Il n'y a pas de mauvais élèves, il
n'y a que des mauvais profs. »
Ben non. Il y a de tout, du très
bon prof au très mauvais qui ne sait pas s'y prendre ou qui n'a pas
la vocation, de l'excellent élève à l'élève irrécupérable
parce que l'école, il s'en fout – en passant par l'élève
en difficulté, véritable victime. Les responsabilités
sont immensément variées, et vouloir résumer ce sujet douloureux à coups
d'aphorismes tranchants ne me paraît pas du tout approprié.
Ne relever d'aucune
obédience politique vous rend haïssable à toutes. Ainsi soit-il !
La prudence que m'inspire le spectacle de la politique, je la
résumerai par la fameuse exhortation de Philippe le Hardi à son père :
« Gardez-vous à droite ! Gardez-vous à gauche ! »…
Tous les meneurs du monde, y compris du monde du livre, savent qu'ignardiser les masses (oui, là, c'est un mot inventé, chères étudiantes-censeurs ignares citées dans mon précédent billet) est le plus sûr
moyen de les manipuler.
Oh, je ne prétends pas les politiciens
« tous pourris », loin de là. Leur pragmatisme, inévitable, est un travers bien suffisant. Mais j'en ai vu assez,
d'assez près, pour conclure que dans l'ensemble, tout cela est un
joli jeu de dupes qui profite toujours aux mêmes. Les vrais
« purs », ceux qui y croient, n'accèdent jamais au
sommet : leur foi troublerait la digestion des grands fauves.
Revenons donc au
sujet du « politiquement correct » et schématisons un
peu, puisque tant d'autres se le permettent. Dans une société, il y
a ceux qui ont avant tout des intérêts ; ceux qui ont des idées et
les transforment en fonds de commerce intellectuel ; et enfin les innombrables qui, parfois malgré
eux, se rendent compte de ce qu'il se passe.
(Laissons tranquilles ceux qui ne voient rien ou s'en tamponnent le coquillard : ils n'entreront en jeu que si on leur donne les moyens d'ouvrir les yeux. Oui, les cons, ça existe, et même les sales cons, lapidez-moi si vous voulez. Seulement, rien n'est figé, tout peut évoluer, au moins sur le long terme).
Les deux premières
catégories travaillent plus ou moins main dans la main, même quand
elles feignent de s'affronter. Ce sont les « gardiens du
temple » dont les efforts tendent à maintenir en l'état un
système assez juteux pour mériter de perdurer, aussi imparfait
soit-il. Cela ne vous rappelle rien ?
La troisième catégorie est le dindon, ou plutôt le mouton, de la farce : elle constate et subit.
Mon credo, c'est
l'individu. Je sais, ça me fâche d'emblée avec ceux qui placent
au-dessus des personnes un système collectif supposé parfait, qu'il
soit existant ou encore au stade de l'utopie.
Mais, au risque de me
répéter : l'on sait que tout système s'organise tôt ou tard
au profit de ceux qui en tirent les ficelles, et ceux-là, étant par
définition les plus déterminés, sont rarement (euphémisme) les plus
désintéressés. Voilà pourquoi je pense que tout espoir réside,
non pas en des théories ou des idéologies, mais en l'individu et en
son éducation.
Et c'est au nom de
cet espoir que, quoiqu'encore pétrie d'enthousiame, je me sens à la fois découragée et révoltée
devant l'état des lieux de la société. Comme bien des observateurs, je vois que l'on se soucie surtout de
distribuer à pleines mains « panem et circenses », du pain et des jeux = des biens de consommation et des
divertissements ineptes…
Ciel, je suis
élitiste, je crache sur la volonté du peuple d'accéder justement à
ces biens et ces divertissements-là ! Pas du tout. Je dis
simplement que seule l'éducation permettrait d'inspirer aux gens des attentes
de plus en plus élevées, de génération en génération.
Or, soyons francs : c'est l'inverse qui semble se produire. L'homme se coupe de la nature, du bon sens, de sa fierté, de ses idéaux, et un matérialisme bas de gamme, dévastateur, règne en maître.
On me rétorque
qu'il faut « voir le verre à moitié plein plutôt qu'à
moitié vide ». Excellente philosophie quand il s'agit de
développement personnel ou de vie conjugale ; dangereux
parti-pris, qui ne mène qu'à l'immobilisme, lorsqu'il s'agit de
société.
Je préfère penser que chez mes amis, ce conseil funeste procède d'un simple réflexe, ou d'un manque d'imagination.
Bien au contraire, il
faut sortir de l'aveuglement volontaire, de l'incantation « tout
va bien », et ne négliger aucun effort pour le remplir, ce verre.
Là réside la seule « idéologie » – au sens noble du
terme, cette fois – réellement humaniste.
Mais à l'heure actuelle, loin d'aller dans ce sens, on nivèle à tour de bras, ce qui
revient à éloigner les gens de leur potentiel humain (y
compris dans le petit milieu de l'autoédition, si prometteur ;
et cela me chagrine beaucoup).
Il est encore temps de nous reprendre, si nous arrêtons de dire que tout est pour le mieux, ou qu'il est trop tard, et cessons de nous en remettre à nos élites.
Car, à qui profite le
crime ? Aux deux pôles de l'échiquier, avouons-le une fois
encore.
En laissant le niveau s'abaisser pour des raisons très
complexes (qui ne tiennent ni aux seuls élèves ni aux seuls profs,
très loin de là, mais arrangent les tireurs de ficelles quoi
qu'ils prétendent), on réduit les individus à des consommateurs ou
à des manifestants. À des pions, dans tous les cas. Vous-mêmes inclus, ô mes estimés détracteurs.
Bêêêvenue dans
le meilleur des mondes.